Sigirîya

Ah ! Sigirîya ! Que de belles choses rencontrées !

D’abord, sur la route, le Bouddha d’Or… ou plutôt le Bouddha dort ! quand on le voit couché dans ces cinq grottes dont les parois et le plafond sont peints pour raconter l’histoire du Bouddha et ou l’on voit que les singes à côté du temple dorment à poings fermés comme peut s’assoupir un court instant notre bienheureux Philou après un bon repas de fin de semaine légèrement arrosé 😉 Je nous imagine, la maîtrise d’oeuvre de Tipi au complet, chacun la tête posée l’un sur l’épaule de l’autre en train de profiter d’une sieste bien méritée à l’ombre d’un pin près des tennis.

Bon, mais là, je m’égare… la chaleur, sans doute.

Ensuite on va voir une fabrique de batik. Elles nous montrent comment le tissu est d’abord recouvert avec un pochoir fait de cire, puis plongé dans la teinture, puis le pochoir en cire est étendu sur une zone plus large et un autre teinte est appliquée. Après plusieurs bains de teinture, le tissu est plongé dans l’eau bouillante pour faire fondre la cire et révéler le dessin final. Le résultat donne un tissu aux couleurs vives, résistant à la lumière et au temps, mais un peu rêche. Plutôt pour une décoration murale que pour des vêtements.

Et nous terminons par un petit bain dans le lac avec le gérant de notre guesthouse et la visite d’un sculpteur sur bois qui réalise des prouesses avec un simple tronc d’arbre.

Kandy

Au centre de l’île, à 500 m d’altitude, il y fait un peu plus frais.

On va prendre le train dans un wagon, dit « observatory », climatisé, avec une TV inaudible qui passera l’histoire de Tarzan en film d’animation. De temps en temps, quelqu’un passera dans le train avec de l’eau, des beignets, des boulettes de farine de poids chiches pimentés (genre bonbon piment de la Réunion). Le voyage dure deux heures.

Tous les panneaux sont écrit en trois langues : cingalais, tamoul et anglais. A la gare, il y a des toilettes spéciales pour le étrangers : le tourisme est bien une priorité nationale !

Kandy est une ville très touristique. Le temple est visité par les bouddhistes du monde entier car il contiendrait une des dents du Bouddha ! Comme quoi, partout dans le monde on retrouve le même culte des reliques qui permet de valoriser et de fructifier toutes les morceaux des restes d’un saint. Comme le Saint-Prépuce de Jésus qui est revendiqué par une quinzaine d’églises en Italie et ailleurs ! Bref, pour le Bouddha, avec trente deux dents (et deux dehors), il y a déjà de quoi faire !

Au centre de Kandy, le petit lac avec son jet d’eau qui se retrouve sur toutes les cartes postales… Et ce que nous avons préféré, le jardin botanique avec la serre aux orchidées et celle aux cactus, mais aussi les allées de palmiers, des arbres aux racines qui sortent de terre comme des murs de labyrinthe et le célèbre palmier dont le « coco fesse » est le fruit et que je vous laisse chercher sur l’image 😉

Colombo

Colombo est la capitale de la république démocratique socialiste du Sri Lanka. Depuis des siècles le Sri Lanka et tantôt dominé par les Cingalais, descendants des Aryens hindous, et des Tamouls hindous provenant du sud de l’Inde. Une grande partie des Cingalais on été convertis au bouddhisme vers le IIIe siècle av JC.

S’ajoutant à ce conflit multi millénaire se trouvent les trois périodes coloniales successives : les Portugais les Hollandais puis les Anglais. On retrouve tout cela à Colombo qui reste malgré tout sans grand intérêt.

On se baladera, le long d’un quai interminable, devant une mer démontée et hostile, sous une pluie intermittente.
On visitera le quartier du fort, la vieille ville et le marché aux fruits et légumes (et poissons séchés) et pour finir au Hilton, devant un buffet garni (à 45 € pour deux) pour découvrir l’éventail complet de la cuisine cingalaise !

De Trichy à Chennai

Le retour de Trichy à Chennai est la plus longue des étapes avec 6 h de route. C’est le moment de vous parler des routes en Inde.

La conduite est à gauche, quand tout va bien. Mais sur les routes encombrées, il n’y a plus vraiment de règles, les plus petits laissant la place aux plus gros, qui s’annoncent, debout sur le klaxon. Les bus sont vraiment bruyants, ils roulent très vite, ne freinent pas et peuvent klaxonner pendant 10 secondes en continu. Pour traverser à pied, il faut prendre sa respiration, son courage à deux mains et y aller d’un air décidé sais se laisser impressionner par les klaxons.

Sur les 2 x 2, on roule à droite ou à gauche, indifféremment et on double de l’autre côté en klaxonnant. Quand elles sont dégagées, ce qui est le cas aujourd’hui, alors la limite est de 80 km/h pour notre minibus, les camions et les motos 60 km/h et 100 km/h pour les voitures. Mais tout ceci est bien sûr théorique, ici. À un moment, en arrivant d’une route transversale, nous avons emprunté la 2 x 2 avec terre plein central à contresens, sur la bande d’arrêt d’urgence, pendant 500 m, en klaxonnant jusqu’à trouver une ouverture pour faire demi-tour ! Sur notre trajet, nous avons croisé plusieurs véhicules à contresens sur le bas côté…

Aux péages, on peut trouver des vendeurs de nourriture ou de boissons et acheter par la fenêtre en faisant la queue.

Nous croiserons les Nano, ces voitures  à 1.500 € du géant Tata, le Bouygues indien, qui possède tout, des camions aux voitures mais aussi la construction de bâtiment, l’électronique, des hôtels et… les téléphones mobiles !

Trichy, dernier jour

Le temple central de Trichy est une vraie forteresse, en travaux comme tous les temples tous les douze ans. Les travaux se déroulent sans trop de sécurité mais avec la parité : aux femmes les tâches les plus pénibles. On devrait s’en inspirer…

L’après-midi c’est le farniente, enfin ! On s’est pris une chambre dans un palace avec clim, repas dans les chambres, ascenseur, WiFi correct et… piscine ! Et on a trouvé un restaurant ou de la pizza et des hamburgers ! Attention, c’est de la pizza indienne, au curry massalé et elle arrache !

Du coup, on récupère, on se repose, on glande, on fait la sieste… On se croirait presque au boulot 😉 Nan ! Je plaisante ! Allez, courage à ceux qui bossent et profitez de ces images :

Trichy et le temple Rockfort

Trichy (ou Tiruchirappalli soit, en tamoul : திருச்சிராப்பள்ளி ) est une ville d’un million d’habitants, la plus centrale du Tamil Nadou.

Le temple Rockfort , du haut de ses 450 marches, domine fièrement la ville.

En face, de l’autre côté du fleuve, un temple avec des marches qui vont dans l’eau et qui permettent de faire ses abblutions et de laver sont linge, comme à Bénarès, mais aussi, où les hommes, garçons ou adultes, peuvent se faire raser la tête, comme Didier et son crâne lustré, et ainsi accéder aux plus hautes fonctions.

Max et Julie en profitent faire bénir leur union future et le prêtre leur promettra deux beaux enfants avant la fin 2016. Ce qui, pour se faire, doit, soit être commencé sans plus tarder, soit fait en s’attendant à des jumaux !!!

Autour de Trichy, les temples animistes

Autour de Trichy, on trouve des temples bizarres, l’un dédié aux chevaux, l’autre aux « citrons plantés sur des piques ».

On avait déjà vu avant dans notre voyage un temple dédié aux chevaux. Je pensais que c’était des chevaux à bascule en fer qui avaient rouillé mais non, ce sont des chevaux en grès, peints de couleurs vives pour les plus récents et apportés au temple par les familles.

Le temple aux citrons est composé d’allées bordées de piques, sur lesquelles sont fichées un citron… allez savoir pourquoi…

Trichy et le temple du Shrirangam

Le temple du Shrirangam , à Trichy, est l’un des plus connus en Inde.

Un peu plus loin, un autre temple avec pour particularité d’avoir des figurines destinées à donner des idées, aux jeunes gens qui n’y arrivent pas, à avoir des enfants 😉

Madurai, l’anniversaire de Sylvie

Et voilà, comme c’est bientôt les 50 ans de Sylvie, que nous étions tous réunis et que c’était notre dernière soirée à Madurai, nous avons voulu lui fêter, mais à l’indienne, Max et Julie ayant assisté à un anniversaire chez Atos en arrivant.

On lui a acheté un gâteau bien kitch, à l’ananas, joliment décoré et résistant à la chaleur comme tous les gâteaux ici car on l’a trimbalé dans le coffre toute la journée. En effet, la crème est faite d’une matière improbable, bien grasse qui a du mal à partir au savon, mais qui ne fond pas. Ça reraïssemble à de la crème mais ça a plutôt le goût de la mousse à raser sucrée, ou à du blanc d’œuf en neige très, très ferme avec de la farine et du sucre, ou… Bref, ça ne se met pas au frais !

Et puis elle a découpé le gâteau pour mettre une bouchée dans la bouche de chacun. Puis chacun lui a donnée une bouchée et puis, ça a fini par dégénérer…

En cadeau, on lui a trouvé un petit Ganesh à la tête d’éléphant car elle s’était arrêtée devant un peu plus longuement que le reste…

D’habitude , je suis avec elle à l’autre bout du monde et nous fêtons son anniversaire, en amoureux, mais seuls. Cette fois-ci, on est enfin tous réunis, mais il y a fort à parier que le 21 août, nous serons bien tous les deux en France, pour une fois, mais que les enfants seront pris ailleurs, à leurs occupations respectives !

Mon conseil, si vous avez un anniversaire, ne le mettez pas en juillet / août.

Madurai, le temple aux singes

C’est au sommet d’une colline, après 1000 marches, que se trouvent le temple et les familles de singe qui viennent, pas farouches, nous tourner autour et jouer avec nous.  Les bébés s’accrochent aux mères et celles-ci mangent goulûment tout ce qu’elles peuvent trouver à grande vitesse. En fait, elles n’avalent pas et la nourriture va se stocker dans les bajoues.

En haut, la raison de ce petit temple est la rivière qui courre derrière dans la roche et qui abrite des poissons-chats, un genre de lamproie à moustache, à la bouche plate et horizontale.

Du sommet de la colline, à 250 m, nous reprenons notre souffle en contemplant la vue.

Grâce à mon podomètre, je connais la distance parcourue par jour. Nous faisons en moyenne 10 km, avec une pointe ce jour-là à 12,31 km !